Sacha Tisic

Journaliste. Je n'ai confiance qu'en mon Desert Eagle et en Mitrović dans les arrêts de jeu.

Solidarité avec la Serbie : l’Espagne refuse de jouer contre le Kosovo

MÀJ : Interrogée sur la question mardi 8 décembre dernier, la ministre des affaires étrangères de l'Espagne, Aranca Gonzalez Lima, semble faire marche arrière. "Nous jouons sous les règles de la FIFA" a-t-elle précisé. "Ce problème doit-être résolu sous l'égide de la FIFA" ajoute la ministre. Le Kosovo, qui avait été initialement tiré au sort pour intégrer le groupe A, a été reversé dans le groupe B en raison de la présence de la Serbie dans la première poule. Un problème se pose cependant, puisque l'Espagne et sa Fédération vont interdire, selon "Sport1.de", leur sélection de disputer des rencontres contre le

Qualifications pour la Coupe du Monde 2022 : quelles sont les chances de la Serbie ?

La Serbie connaît ses adversaires pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Le tirage au sort a été effectué ce lundi 7 décembre à Zurich, et la Serbie hérite du Portugal, de l'Irlande, du Luxembourg, et de l'Azerbaïdjan. Un groupe abordable, d'autant plus que le deuxième est barragiste, même dans un groupe composé de cinq équipes. Il faudra tout de même déjouer certains pièges, à commencer par le Luxembourg, et le grand favori, le Portugal. La Serbie disputera aussi deux matchs amicaux contre le Qatar, qui vient se greffer à ce groupe A pour disputer des

Sélection. Domenech sondé pour être le futur sélectionneur de la Serbie

La petite bombe du jour est lâchée par le média serbe "Kurir". La Fédération de football serbe a proposé le poste de sélectionneur à Raymond Domenech, l'ancien coach des Bleus, pour remplacer Ljubisa Tumbakovic. Une information confirmée par le principal intéressé, et par l'un de ses collaborateurs à l'UNECATEF (Union nationale des entraîneurs et cadres techniques du football français). Rien ne dit en revanche que l'actuel Président de l'UNECATEF acceptera l'offre. "À cause de sa famille, Domenech n'a pas voulu se rendre dans les pays d'Asie et d'Afrique pour diriger leurs équipes nationales. L'invitation de la Serbie, cependant, est très différente"

Superliga. Borjan veut finir sa carrière en 2026 à l’Étoile Rouge

Dans un entretien accordé au média serbe "Telegraf" vendredi 4 décembre dernier , Milan Borjan s'est dit prêt à jouer pour l'Étoile Rouge et sa sélection nationale (ndlr : Canada) jusqu'en 2026. Le portier et capitaine de 33 ans a néanmoins tenu à rappeler que la décision ne dépendait pas de lui, mais "des gens qui dirigent le club" et de "la sélection nationale". "C'est une sensation fantastique que d'être capitaine d'un aussi grand club" a ajouté le serbo-canadien au cours de cette interview, réaffirmant son amour pour le club de la capitale. https://twitter.com/telegrafrs/status/1334943519874691073 Borjan, arrivé dans la capitale serbe en

Coupe du monde U-20 : cinq ans après leur sacre, qui sont les Serbes ayant réussi ?

Le 20 juin 2015, au terme d’une irrespirable prolongation, nos U20 sont champions du monde. Une victoire 1-2 sur le Brésil, qui scelle le plus bel exploit post-yougoslave du football serbe. Promis à un bel avenir, les 21 sélectionnés ont tous connu des fortunes diverses. Aujourd’hui, Fudbalski Hram s’intéresse aux « Orlici » qui ont réussi.  Des grands noms, encore méconnus il y a cinq ans, ont émergé suite à cette aventure néo-zélandaise. Il faut dire que les « jeunes aigles » étaient alors entraînés par Veljko Paunovic, l’un des techniciens serbes les plus axés sur la formation. Pour cause, à

Ces clubs serbes qui ont disparu de la circulation – Partie 2

Seconde et dernière partie de notre mini-série consacrée aux formations serbes ayant déposé le bilan, ou évoluant désormais dans les divisions inférieures. La majorité de ces équipes a connu un glorieux passé. Ils ne sont maintenant que l’ombre d’elles-mêmes. FK Jagodina Quand on entend Jagodina, on repense forcement aux bonnes vieilles heures de la SuperLiga, dans les années 2010, quand le niveau était plus élevé que maintenant. Certains ont même grandis avec le FK Jagodina régulier prétendant aux places européennes. Tout cela n’est désormais que passé, balayé d’un revers de la manche par un dépôt de bilan soudain.  Pourtant Jagodina n’a pas toujours

Ces clubs serbes qui ont disparu de la circulation – Partie 1

Quel est le point commun entre tous les clubs énumérés ci-dessous ? Ils ont tous connu leur quart d ’heure de célébrité dans le championnat yougoslave ou serbe, et ont plié boutique. Certains clubs existent encore, mais dans les abysses du football local. Découvrez l’histoire de ces clubs serbes qui n’existent plus. BASK Belgrade  Il s’agit là de l’un des plus vieux clubs de la capitale. Le BASK Belgrade est fondé en 1903, à l’initiative de 2 hommes dont un, Andra Nikolic, qui deviendra par la suite président du parlement du royaume serbe ainsi que ministre de l’éducation et des affaires étrangères.  Les

Ognjen Vranjes : amour, gloire et beauté

Personnage sulfureux du football balkanique, le joueur de l’AEK Athènes déchaine les passions. On l’adore ou on le déteste, mais une chose est sûre, il ne laisse personne indifférent. D’origine Serbe, défendant les couleurs de la Bosnie et Herzégovine, il divise profondément dans les deux camps. Retour sur les frasques qui ont constitué sa réputation.  Le natif de Banja Luka (ndlr : Bosnie et Herzégovine) n’a en apparences aucune raison de susciter constamment la polémique comme il le fait. Joueur moyen, ayant écumé un nombre de clubs incommensurables, il se distingue par son arrogance et ses faits d’armes. Ces derniers lui ont bien

Dinamo Zagreb – Étoile Rouge Belgrade : le match des idées reçues

À l’occasion des 30 ans du tristement célèbre Dinamo – Zvezda, Fudbalski Hram ne pouvait pas rester insensible à la vague d’informations plus ou moins vraies véhiculées. Nous avons donc décidé de lister quelques faits, érigés en vérité, alors qu’ils sont bien souvent tronqués voir totalement faux.  1 - Ce match acte le début de la guerre En voilà une belle ! Pour certains « spécialistes », les guillemets sont de rigueur, ce match aurait été le déclencheur de la guerre serbo-croate. Une belle ineptie qu’il convient de déconstruire.  On a tendance à surestimer ce match pour plusieurs raisons. Premièrement, le Dinamo a

1999 : le football serbe face à l’agression de l’OTAN

Aucune autre activité que le football peut se prévaloir d’être une bouffée d’oxygène en temps de guerre. Ce fut le cas en Serbie, lors de l’opération « force alliée ». Un long raid mené en 1999 par les pays occidentaux, les États-Unis en fer de lance, pour empêcher un nettoyage ethnique sur les Albanais au Kosovo. Si on sait aujourd’hui, grâce notamment au travail de l’historien Jean-Arnault Dérens, qu’aucun génocide n’était planifié, la chose était moins évidente, à l'époque, pour « l’opinion publique ». Devant la diabolisation faites du peuple serbe, et les horreurs subies par les civils dans ces temps