Bojan Stanojevic

4 noms pour la sélection serbe, Milojevic favori

Selon "Sport Klub", la Fédération serbe de Football (FSS) a coché 4 noms pour le poste de sélectionneur. Vladan Milojevic, ancien entraîneur de l'Etoile Rouge est le grand favori. Figurent également dans cette liste Slavisa Jokanovic, Veljko Paunovic et Ivan Jovanovic. Si Milojevic a les faveurs de la FSS, c'est parce qu'il semble le plus disponible à l'instant T. En poste à Al-Alhi (Arabie Saoudite), l'homme de 50 ans est en fin de contrat en juin 2021, et ne devrait pas avoir de mal à se libérer. Sous son ère, l'Etoile Rouge a retrouvé la Ligue des Champions en 2018, après

Pourquoi la Serbie veut donner un coup de jeune à ses enceintes ?

L’ensemble des dirigeants, qu’ils soient politiques ou sportifs, s’accordent à dire que le pays a besoin de moderniser ses infrastructures. Ainsi, les intentions de rénovation ou de reconstruction se multiplient. Avec l’objectif de donner un nouvel élan au football serbe. C’était une des promesses d’Aleksandar Vucic. Offrir à la Serbie des pelouses de qualité, sur l’ensemble du territoire. Lors d’un déplacement à Kraljevo en septembre 2019, le président serbe entérinait la construction de nouvelles installations. Subotica, Zajecar, Loznica, Kraljevo et Vranje seront ainsi dotés de stades de 8 000 places, conçus selon les exigences de l’UEFA. L’État Serbe s’est engagé à

Coupe du monde 1990 : la dernière Yougoslavie

À l’intersection entre deux générations talentueuses, la république socialiste a les armes pour réaliser un parcours honorable. Toutefois, un contexte politique pesant va ajouter de la pression à une sélection qui s’apprête, sans le savoir, à disputer sa dernière compétition internationale. Ce ne sont plus 23 Yougoslaves, mais des Bosniaques, Croates, Slovènes, Macédoniens, Serbes et Monténégrins, arrivant en ordre dispersé, qui vont cohabiter ensemble pendant un long mois.  Le 3 juin 1990, la sélection yougoslave reçoit les Pays-Bas dans le stade Maksimir de Zagreb. Au moment des hymnes, le « Hej, Slaveni ! » est conspué et les joueurs sont insultés. Le

FK Cukaricki : le club modèle de Serbie

Loin des strass et paillettes des deux grands clubs belgradois, Cukaricki s’est imposé en peu de temps comme un élément incontournable de notre bonne vieille SuperLiga. Peu réputé hors des frontières serbes, hormis pour les « aficionados » de Football Manager, présentation de la formation la plus saine du pays.  L’année 2011 marque un tournant pour Cukaricki. Évoluant alors en PrvaLiga, la seconde division, le club fondé en 1926 connait des grosses difficultés financières et est proche de faire faillite. Équipe belgradoise peu populaire et sans histoire majeure, Cukaricki va devenir un modèle de réussite en quelques années . En 2011, l'entreprise locale

Nikola Zigic, l’unique « grantatakan »

Son physique de colosse laisse à penser qu’il avait un bel avenir en défense. C’est pourtant sur le front de l’attaque que Nikola Zigic a décidé de s’installer. Le natif de Backa Topola a réussi, par son style, à marquer les clubs par où il est passé, même quand il fut dans la difficulté. Son père était footballeur. Sa mère était basketteuse. C’est donc tout naturellement que le fils a consacré sa vie au sport. Il choisit d’embrasser la passion du paternel, et de fouler les pelouses. Pourtant, peu de gens croyaient en lui. Déjà grand, il ne semblait pas avoir

Les ultras du Partizan : entre passion et divisions

Connus et reconnus au devant de la scène ultras, les Grobari déchaînent les passions depuis bientôt 50ans. Qui sont ces ultras ? Pour qui le football est bien souvent un sujet mineur.  La première partie des années 60 est une réussite pour le Partizan. Le club remporte 4 championnats entre 1961 et 1965, et réalise une belle épopée européenne lors de la saison 1965-1966 en arrivant en finale de la Ligue des Champions (perdue 1-2 face au Real Madrid). Ces performances vont attirer de plus en plus de monde dans les travées du JNA Stadion, même si des groupes de supporters non officiels existaient déjà.

Coupe des clubs champions 1966 : l’épopée des bébés du Partizan

Lors de la saison 1965-1966, le Partizan Belgrade soufflait sa 20ème bougie. Pour fêter cela, les « Partizanove bebe » s’offraient un parcours incroyable en Coupe des Clubs Champions, le premier du genre pour un club d’Europe de l’est. Il est le premier buteur de l’histoire du Partizan, mais il a dû stopper sa carrière en raison de problèmes cardiaques. Florijan Matekalo a tout de même réussi à marquer son empreinte dans l’histoire « crno-beli ».  L’ancien milieu a été placé à la tête de l’école de football, posant les bases d’une des formations les plus réputées en Europe. Reconnu pour sa

Portrait de Veljko Paunovic, entraîneur de Reading

Héros de tout un pays, lorsqu’il remporte la Coupe du Monde U20 en 2015 avec la Serbie, Paunovic cherche à se lancer en club. Après une première expérience compliquée aux Chicago Fire, il a signé à Reading, où il se classe pour l'instant sixième, après un début de saison canon. « On ne devient pas footballeur dans un café ! Dans le football, en plus du talent, il est essentiel d’avoir quelqu’un qui dirigera ce talent. J’aime voir de telles personnes, travailleuses et professionnelles ». Ces mots, ce sont ceux de Blagoje Paunovic pour « Crno-Bela Nostalgija ». Considéré comme l’un

SuperLiga. Le 11 des “cracks” à suivre cette saison

Fudbalski Hram vous présente son 11, très offensif, des jeunes en devenir du championnat ! Le XI type Djordje Petrovic (20 ans, FK Cukaricki) Djordje Petrovic a commencé en tant que remplaçant. Il a cependant réussi à détrôner Nemanja Belic. Résultat : les « Brdjani » ont fini 4ème défense de SuperLiga, et le jeune portier n’a encaissé que 26 buts. S’il reste en Serbie, malgré l’intérêt de nombreux clubs européens, Petrovic sera titulaire et continuera à progresser. À condition qu’il gagne en constance dans ces prestations. Nikola Stevanovic (21 ans, FK Radnicki Nis) Il l’est l’une des belles surprises du Radnicki, malgré le dernier exercice

Quels sont les liens réels entre Franjo Tudjman et le Partizan ?

Ce fait est peu connu en dehors des frontières de l’ex-Yougoslavie. Pourtant, l’ancien président croate a occupé de hautes fonctions au sein du club de l’armée yougoslave. Pendant longtemps, son importance dans l’histoire « crno-beli » a été recherchée, débattue et contestée. Avant de devenir un dissident nationaliste et révisionniste, Franjo Tudjman était dans les rangs communistes. Il est âgé de 19 ans lorsqu’il rejoint, en 1941, les Partisans emmenés par Josip Broz. 18 ans plus tard, il devient le plus jeune général de l’armée titiste. Parallèlement à sa carrière militaire, il intègre en 1954 le JSD Partizan, l’association sportive au