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La célèbre trêve hivernale interrompt la SuperLiga jusqu’en février prochain. L’occasion de faire le point sur trois équipes qui n’ont pas su répondre aux attentes fixées en début de saison.

Le Partizan

Il n’y a rien d’infamant à être deuxième au classement, derrière l’Étoile Rouge, triple tenante du titre. Seulement, quand on s’appelle le Partizan, la domination de l’éternel rival est difficile à accepter. L’objectif fixé au commencement de l’exercice était clair : enrayer la machine crveno-beli. Seulement, pour trouver la faille dans le mécanisme, aucune faute n’est admise. Trois défaites ont relégué les crno-beli à neuf points de leur voisin, et peuvent quasiment dire adieu au titre.

Deux de ces contre-performances ont été concédées lors des six premières journées, lorsque Savo Milosevic était encore sur le banc. Ce dernier n’est pas parvenu à stabiliser sa défense, et a fait le choix de démissionner. Le mercato s’est alors accéléré, suite au retour d’Aleksandar Stanojevic comme entraîneur. La seule arrivée de Macky Bagnack a alors été complétée par celles de Filip Holender, Svetozar Markovic, Milos Jojic, Ivan Obradovic, et Jean-Christophe Bahebeck. Un recrutement tardif qui soulève le manque d’anticipation de la part des dirigeants, vivement contestés en interne.

Stanojevic a d’abord eu du mal à trouver la bonne formule. Il a fait le choix de construire une équipe défensive, choix qui n’a pas payé. Il a ensuite décidé de laisser plus de liberté à ses offensifs, comme Takuma Asano, en feu, qui en est à 10 buts cette saison. Il faudra maintenant espérer que l’Étoile Rouge multiplie les faux pas, tout en faisant un sans faute. Un schéma pénible se répétant chaque saison.

TSC Backa Topola

4e de SuperLiga pour sa première saison dans l’élite, Backa Topola a écrit la plus belle page de son histoire en 2020. Qualifié pour les tours préliminaires de Ligue Europe, le TSC espérait faire aussi bien, voire mieux, que lors de la précédente édition. Pourtant, il n’a pas réussi à assumer son nouveau statut, et le retour à la réalité est brutal.

Le mercato effectué par le club de Voïvodine était séduisant sur le papier. Parmi les neuf joueurs recrutés, cinq d’entre eux ont entre 19 et 21 ans. En tête de gondole, l’attaquant Damjan Dostanic, arrivé en provenance de l’Ajax. Néanmoins, ce rafraichissement de l’effectif a entraîné une perte d’expérience, qui a coûté cher en début de saison. Avec deux victoires lors des sept premières rencontres, Backa Topola s’est mis en grande difficulté pour la course à l’Europe.

Le TSC peut toujours se reposer sur son attaque flamboyante. 11 buts ont été inscrits par Nenad Lukic, qui continue sur ses bases de la saison précédente (16 buts). Néanmoins, si Backa Topola est la troisième attaque du championnat, elle a déjà encaissé 30 buts. Une fragilité défensive qui explique les mauvais résultats du club. Il y a urgence pour le TSC dans le secteur défensif, alors que la formation de Voïvodine traverse une passe compliquée. L’entraîneur Zoltan Sabo est décédé le 15 décembre dernier à l’âge de 49 ans, et nul doute que son groupe voudra performer pour honorer sa mémoire.

Le Radnicki Nis

En Serbie, le Radnicki Nis est champion pour limoger ses techniciens. Nommé en novembre dernier, Vladimir Gacinovic est le troisième entraîneur du club cette saison. Ni Radoslav Batak, ni Milan Djuricic, qui a disputé quatre rencontres, n’ont résisté au président Ivica Toncev. En plus d’une valse fréquente sur le banc du Radnicki, les joueurs, eux aussi, se succèdent à vitesse grand V. Ainsi, lors de l’intersaison, 18 joueurs sont arrivés, quand 13 autres sont partis. Quand la stabilité manque, il est forcément plus difficile d’instaurer une continuité dans les performances.

Lors du dernier mercato estival, le Radnicki Nis a perdu son meilleur joueur : Nikola Cumic. Parti à l’Olympiakos, il a inscrit 12 buts et délivré cinq passes décisives la saison passée. L’ailier avait une faculté à faire basculer un match à lui seul, ce qu’aucun joueur n’est capable de faire aujourd’hui à Nis. Preuve en est, le nombre de buts inscrits, égal au nombre de matchs joués. Vladimir Gacinovic, réputé pour faire pratiquer à ses équipes un football offensif, est chargé de débloquer l’attaque du 7e de SuperLiga, qui a déjà perdu sept fois cette saison. Si tant est qu’on lui laisse le temps de travailler…

By Bojan Stanojevic

Je vois la vie en noir et blanc. Pour le meilleur et pour le pire

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